LES ENFANTS DE MERMOZ

Le Tarn-Sud, berceau de l’aérien

L’histoire de l’aviation témoigne du rôle moteur de notre région.

1888 : Première photo aérienne prise par Serge Batut à La Bruguière

18 mars 1930 : Création de l’aéroclub de Castres-Mazamet, l’un des plus anciens de France

Le pilotage sans visibilité testé près de la montagne noire. Les pilotes ont payé un lourd tribu.

Le Tarn-sud est par ailleurs une pépinière de constructeurs amateurs, de passionnés d’aéro-modélisme, d’avion et de planeurs.

Enfin, la présence du RPIMA à Castres et la proximité de Toulouse complètent le tableau aéronautique de notre région.

Le Tarn-Sud et les loisirs

Notre région manque cruellement de distractions

Si l’on excepte les circuits de randonnées, les fêtes de villages, les spectacles sportifs, que faire et où aller se distraire, se promener, les jours de repos ?

En clair, on s’ennuie ferme et nous disposons cependant d’un vaste domaine propice aux loisirs sur le Causse de La Bruguière.

Le Tarn-Sud et les activités

Elles seront très nombreuses et la plupart centralisées sur le Causse. Pour chaque sport, des baptêmes, des vols d’initiation seront bien sûr organisés.

Aéro-modélisme, avions, construction d’avions amateurs, cerf-volants, parapentes (lieu d’évolution : sur le versant de la montagne), montgolfière, voltige, chars à voile, skate à voile, vol à voile, parachutisme, autogires, pendulaires, deltaplanes, ulm…

Le but de ce centre est de créer à la fois un lieu de formations, un lieu d’exercices de tous les sports aériens et un lieu de spectacles et de promenades.

Un vaste espace où se mêleront passionnés et spectateurs. J’imagine un parc de 25 hectares, situé à l’emplacement de l’ancienne piste. Un parc jalonné de sentiers, de bancs, de panneaux explicatifs, le tout à proximité des terrains d’atterrissage (compte tenu des règles de sécurité). Le spectacle dans le ciel ! En sachant que les activités purement aériennes peuvent se dérouler sur le terrain de l’aéroport. Autre point incontournable : nous sommes au royaume du vent d’Autan et nous devons en faire un allié quand il soufflera trop fort. Le cerf-volant géant, le char à voile, le skate à voile : toutes ces activités auront évidemment leur place dans ce centre de loisirs.

Les infrastructures nécessaires

J’imagine donc l’aménagement des 25 hectares que constitue l’espace environnant l’ancienne piste.

Il faut aménager ce domaine sous forme d’un parc d’attractions et de promenades à caractère familial et populaire. Il faut que tout le monde s’y sente bien et puisse être informé de toutes les activités pratiquées. Ce type d’aménagements peut être pris en charge par les services de la communauté de communes. Il me paraît nécessaire par ailleurs de construire un hangar dans lequel on pourra intégrer un club-house, un bar et peut-être un restaurant pour accueillir le public en toute sécurité et surtout sans subir les contraintes du plan vigipirate.

J’envisage aussi dans ce site de créer un petit musée aérien et une salle de conférences car ce centre doit être également culturel.

J’ai pris contact avec les écoles de La Bruguière, qui sont enchantées de trouver là un lieu d’activités et d’éveil avec, par exemple, la création d’une station météo, d’une petite éolienne et d’un panneau solaire. Les enseignants me suggèrent des activités comme fabrications de girouettes, parcours d’orientation, photos aériennes, cadrans solaires.

Il faut savoir que La Bruguière compte 1 500 élèves dont 800 en âge d’être intéressés par ce centre. Et que dire des autres écoles de la Communauté de Communes que je vais bientôt rencontrer ?

La forme juridique

Elle peut être soit une association, soit une fédération d’associations regroupant tous les sports pratiqués.

Il est indispensable d’avoir l’appui à la fois de la Communauté de Communes, du Conseil général et de la Chambre d’industrie. Appui financier, moral et technique.

Pour ma part, je souhaite rassembler un certain nombre de chef d’entreprises, qui pourraient exercer une forme de mécénat en encourageant un centre de loisirs aussi populaire.

Conclusion

À long terme, et grâce à la future autoroute qui va nous relier à Toulouse, nous ferons du Tarn-sud, la banlieue aéronautique de la ville rose.

Il faut que tous les toulousains qui aiment l’aire et le vent viennent chez nous, d’autant que tous les petis aéroports qui entourent la ville sont saturés et dévorés par l’urbanisation.

Nous serions ainsi non seulement un centre de loisirs, mais aussi un pôle d’attraction économique pour les sous-traitants de l’aéronautique.

Je souhaite que toutes les instances départementales aient la même volonté mais aussi le même enthousiasme pour développer les loisirs, la distraction et la découverte dans le sud de notre département, comme ils l’ont eu dans le nord.

La solidarité est à ce prix.